Environmental health: fine dust sensing

Description

Open air quality data can help understand how the environment impacts our health, for example to adapt the path to school. We will discuss how we can make best use these data.

Activity C6 held online on November 17 2021, 15:45 to 16:45.

Facilitated by Emmanuel Kellner from LogAir.

Video

To be released.

Notes

• Peter de Kenya en santé publique
• Katerina la santé environnementale est un grand enjeu dans l’UE
• Yousser de Syrie, pneumologue et membre de l’alliance respiratoire GARD
• Thyn du Myanmar

Présentation de LogAir

• Projet associatif suisse
• 1 mort prématurée en Suisse est liée à la pollution de l’air
• A Genève, une région avec 200000 habitants, il y seulement 4 stations de mesure de pollution, dont une seule au centre ville
• Le but est de donner des informations de base aux citoyens, par exemple lorsque l’on se déplace en vélo, et voir s’il est mieux de prendre le bus ou d’éviter des zones polluées - l’autre objectif est d’influencer la prise de décision au niveau des politiques, adapter la ville aux citoyens et limiter le trafic par exemple
• Nous avons un capteur qui mesure la pollution de particules fines PM 2.5, l’humidité et la température, selon la mesure conventionnelle de l’OMS - cela permet aussi de voir si certains endroits respectent la législation - par exemple en bas de la carte on voit une zone naturelle en France, ou deux restaurants semblent ne pas utiliser de filtres car le niveau de pollution est élevée
• Nous utilisons Genève comme étude de cas, nous avons eu un budget pour équiper cent vélos de capteurs, le but est d’avoir de nombreuses données pour ensuite analyser les données et pouvoir prendre des mesures - nous organisons aussi des ateliers pour inviter les gens à reproduire ces capteurs et les sensibiliser aux enjeux de l’environnement - aussi en lien avec des écoles secondaires - un exemple de projet en Chine vers l’Himalaya pour voir si une fête avec des feux d’artifices avaient un impact important sur la qualité de l’air
• Nous voulons aussi aider à analyser les données - une donnée par seconde - sur la droite on voit le rendu visuel de l’application
• Nous voulons aussi créer un cockpit pour bien représenter l’information et comment les gens peuvent produire leur propres narratifs à partir des données collectées

Discussion ouverte

• Katerina - il y a de nombreux projets en cours - un but est de réduire le coût social - le mouvement vers l’IoT est très fort, avec des investissements considérables avec le European Green Deal qui vient d’être communiqué, un des projets de Future Europe qui va suivre Horizon 2020 - différents espaces de données vont être créées, notamment santé numérique, un autre sur le Green Deal avec l’environnement qui y est inclus - dans une approche intégrale de comment l’Europe se perçoit dans une approche globale d’une économie compétitive
• Emmanuel - c’est intéressant de voir pour nous comment travailler avec d’autres projets, sources de financement, etc - nous voyons aussi un écart important entre les projets top-down et bottom-up - est-ce que ces projets financés devront être financés avec des petites organisations ?
• Katerina - 85% des entreprises sont des SME en Europe - avec une définition jusqu’à 500 employés - les grandes entreprises doivent travailler avec les petites - le Covid
• Fabio - un intérêt est de voir comment associer le développement de sa connaissance de soi (perception des différentes zones des poumons, ressentis, etc) en lien avec des choix au niveau de l’environnement, par exemple l’enfant qui va a vélo à l’école et choisit un chemin moins pollué, pour explorer de nouveaux narratifs attrayants
• Emmanuel - une professeure à Genève travaille sur la santé personnalisée - la majorité des personnes n'ont pas un intérêt direct à  gérer les données collectées par l'appareil qu’ils ont utilisé - il y a un enjeu important de motivation
• Katerina - comment ces données peuvent être utilisées avec les informations médicales - comment conscientiser cela avec les droits de la personne ?
• Emmanuel - nous mesurons uniquement les personnes à avoir accès à des informations sans lien direct avec la santé - les missions des stations de contrôle de Genève et la notre sont aussi passablement différentes - la demande du partenaire au niveau de l’Etat est de fournir des données transparentes - l’Etat ne vise pas à mesurer les données environnementales et besoins des personnes directement - par exemple des citoyens ont appris que des déchets étaient amenés d’Italie à Genève pour que l’incinérateur fonctionne à plein rendement - ils ont ensuite fait pression pour changer cela, et un incinérateur plus petit a été construit
• La collecte d’information sur le CO2 peut par exemple informer sur la nécessiter d’aérer son appartement pour les virus
• Katerina - quels sont les éléments mesurés par le capteur ?
• Emmanuel - le capteur LogAir, les particules de matière fines qui ont un effet significatif - les autres éléments tels que les métaux lourds sont beaucoup plus durs à mesurés - il y a une large palette de capteurs qui offrent différentes qualité, nous avons opté pour un composantes électroniques qui coûte entre 10-15 $ qui offre une mesure sérieuse, qui peut être comparée aux mesures officielle, au contraire de composantes moins chers - il existe aussi des capteurs chimiques, par exemple pour mesurer des composantes volatiles comme la benzine, la spécificité est cependant difficile à établir, par exemple distinguer l'éthanol qui vient d’une bière ou d’une pomme d’une autre origine - plus les particules sont fines, plus elles sont dangereuses, c’est pourquoi nous avons choisi de mesurer le PM 2.5, qui mesure toutes sortes de petites particules - des capteurs supplémentaires peuvent aussi être ajoutés au boîtier LogAir, mais on demande de donner différentes métadonnées pour que les mesures soient réutilisables
• Katerina - quel radius pour les mesures ?
• Emmanuel - il y a un petit ventilateur dans le boîtier. Par exemple en fumant, deux capteurs à 30 cm de différence peuvent indiquer une différence de 50% (?). - c’est pour ca que nous voulons des capteurs en mouvement, qui permettent d’avoir des mesures répétées et extraire des éléments que l’on ne devrait pas considérer - si par exemple vous prenez un vélo, si le capteur est au niveau du vélo ou de la bouche, il n’y a qu’une différence de 5% environ, même si cela n’est pas représentatif pour d’autres personnes, cela donne une information au niveau personnel - nous enlevons divers effets par statistique, faisons des calibrations - le processing de qualité des données est très important
• Emmanuel - un autre projet est sur les odeurs pour aider les personnes à tagger ce qu’elles sentent à différents moment - par exemple de nombreuses personnes reportent une odeur de lessive certains jours, qui provient de différentes industries - la question est de savoir s’il faut agir à propos de cela, même si cela n’est pas nocif
• Peter - l'environnement touche tous, mais certains pays ne s’engagent pas pour réduire la pollution ni pour adopter des technologies qui permettent d’agir sur ces enjeux - comment faire cela ?
• Emmanuel - cela va sur l'utilisation des données collectées - certaines mesures ne sont mises en place que par l’environnement - si le gouvernement n’a pas de motivateur pour agir, il risque de collecter des données qui montrent qu’il n’y a pas de problème - le premier outil que les citoyens peuvent utiliser est de forcer le gouvernement à reconnaître la collecte citoyenne des données, de demander au gouvernement d’ouvrir l’accès à ses propres données, ce qui est actuellement encouragé à l'international et qui crée une pression financière - une fois que l’on peut démontrer un problème avec des données constantes, cela pousse à une réaction, positive ou non, aussi en parlant des responsabilités et en favorisant un dialogue - par exemple de montrer qu’une industrie cause un problème - par exemple à Hubei en Chine, une province très industrialisée, ce que fait Pékin, s’il y a trop de pollution, toutes les industries sont fermées pour quelques jours, ce qui a un impact économique important - on fait cela quand on n’arrive pas à distinguer quelles industries sont responsables de quelles pollution - avec des données précises, le gouvernement peut mieux agir, et cela crée une compétition positive ou les industries doivent mettre en place des mesures pour ne pas être les plus polluantes
• Peter - la pollution crée beaucoup de morts prématurées - beaucoup de régions appauvries ont des véhicules plus anciens, des mesures beaucoup moins fortes, parfois certaines personnes utilisent le kérosène, le charbon et même le plastique pour produire de l’énergie électrique, ce qui crée aussi du smog - comment faire - le monde est une sphère - beaucoup de personnes n’ont pas les moyens pour accéder aux ressources comme le gaz - il y a une bonne volonté mais les gens n’ont pas forcément les moyens pour changer au quotidien
• Emmanuel - En effet c’est un problème systémique - sans doute le meilleur moyen d’action est de présenter clairement l’impact sur la santé et quelles approches peuvent être utilisées pour changer cela, avec les différentes externalités, et le coût humain généré par la pollution